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ASJ HISTOIRE

MATERIEL EQUIPEMENTS et DEPLACEMENTS
 

 

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Il y a 50 ans et plus, il était difficile de se procurer les équipements de gymnastique, de basket-ball… et autres. Les agrès étaient, bien souvent, l’œuvre de ceux qui les utilisaient.

Le premier cheval d’arçon fut taillé dans le tronc d’un chêne fraîchement abattu et recouvert d’une peau obtenue par “combine’. Les pieds, eux, furent façonnés dans un atelier local par un gymnaste de la section, ainsi d’ailleurs que le portique aux anneaux et les panneaux de basket !!! Le terrain de la rue de BAGNEAUX qui permettait la pratique du basket fut, lui aussi, entièrement réalisé par les joueurs.

Les tireurs, de leur côté, se chargèrent du montage et de l’installation de leur stand. Dans les années 40-45 et après, l’habillement était délivré contre des points « textile » et les chaussures attribuées sur bons délivrés par la préfecture, mieux valait en prendre soin !…

Si de nos jours les déplacements posent de nombreux problèmes, dans ces temps anciens leur organisation constituait un véritable casse-tête. Un aller-retour à Saint Jean le Blanc, pour y disputer un match de basket, se faisait à vélo avec, bien souvent, deux cavaliers pour une monture (ce qui était déjà interdit), l’un pédalant, l’autre chevauchant le porte-bagages ou le cadre…

La bicyclette, toujours elle, permettait, par exemple, de se rendre à MARCILLY pour y disputer un cross. Une heure de route à pédaler… l’échauffement avant le départ de la course devenait superflu. Pour se rendre à Gien en voiture et assurer la compétition, il fallait chiner les bons d’essence.

Les déplacements pour les concours les plus lointains ou ceux qui demandaient la participation d’un nombre plus important de sportifs, s’effectuaient en camion bâché ou même, comme à ROMORANTIN, en camion benne. De gros risques étaient pris… mais nous sortions de la guerre ; le système D était roi et la réglementation plutôt cool.

Actuellement le problème se poserait plutôt en termes d’encadrement que de véhicules, mais l’essentiel reste la bonne volonté et la bonne humeur.

Nous espérons que ces quelques lignes vous auront intéressés ;
elles sont, bien sûr, succinctes et bien d’autres choses restent à raconter.
La suite peut être un jour.