Pas moins de 278 matches de badminton, très exactement, ont été disputés pendant les deux journées, sur les sept terrains installés pour l’occasion. Hanaé Manichanh, une jeune sportive locale a, cette fois encore, permis au club stéoruellan de se distinguer.

Aurélien Fort, le juge arbitre, était tout affairé à saisir les résultats des compétitions pendant que Franck Lesieur, le secrétaire de la section, annonçait les joueurs et les matches suivants au micro.

Le gymnase s’était transformé en une véritable ruche, où le profane ne pouvait qu’être impressionné par la violence avec laquelle les joueurs renvoient les volants par-dessus les filets.

Si 219 joueurs ont eu le privilège de participer à ce tournoi, une bonne soixantaine étaient sur liste d’attente. Le juge arbitre notait que la compétition a atteint un tel volume d’inscriptions qu’il est impossible d’aller au-delà. Venus de plusieurs régions de l’Hexagone, les joueurs ont, particulièrement, apprécié la qualité des installations, la convivialité qui régnait dans le gymnase et l’accueil qui leur a été réservé.

La championne désignée du week-end était, tout à son honneur, bénévole au coin restauration quand elle ne jouait pas. Hanaé n’a que 15 ans mais pratique le badminton depuis l’âge de 7 ans ; au départ pour suivre ses parents. La jeune lycéenne orléanaise gagne régulièrement ses compétitions, mais garde la victoire modeste. La saison dernière, elle a fini première à plusieurs reprises dans de nombreux tournois départementaux. Ce qui lui semble, somme toute, assez banal. Samedi, chez les adultes, elle a remporté, en mixte, la finale du top 4. Mais pour Hanaé, le badminton reste avant tout un loisir. Elle a décidé de privilégier ses études, tentée par l’architecture.

Source : La République du Centre : Saint-Jean-de-la-Ruelle