Cette section aujourd’hui disparue de L’ASJ
est toujours présente dans la mémoire
des anciens et notamment
de Monsieur Bernard BOIS
qui nous fait partager ses souvenirs.
La musique fut certainement une des premières activités de l’Alerte. Lors de sa fondation, mon père, qui avait 12 ans en 1907, apprit le tambour et était sur les rangs de la Clique.
La guerre de 14-18 fut une période douloureuse et difficile. La guerre terminée, l’activité reprit, les jeunes de l’Alerte trouvèrent quelqu’un de leur âge pour les diriger : Roger HOURY. La musique avec la gymnastique étaient de toutes les fêtes patriotiques, kermesses et concours.
En 1932, Jean POUET, membre de l’Harmonie d’Ingré, prit la direction de la Musique. Il organisa des cours de solfège, aidant ainsi la formation de la batterie fanfare, mais il quitta la commune en 1937 et LUTTON le remplaça. Une année après, je suis à la tête de la Musique ; notre formation, forte de 30 à 40 membres, continua jusqu’à la guerre 39-45 à représenter l’Alerte aux fêtes et concours ; les fêtes de Jeanne d’Arc étaient notre plus brillante sortie. Puis, à nouveau la guerre, l’occupation, plus de sortie, mais la forme est conservée, il y a des caves très profondes pour nous permettre de continuer les répétitions sans être inquiétés.
1945 fin de la guerre, première ” fêtes de Jeanne d’Arc “, nous sommes présents.
La Commission Fédérale de Musique de la FSF donne un nouvel élan aux Batteries Fanfares. Elle est dirigée par Robert GOUTTE, Tambour Major de la Musique de l’Air, qui va avec ses amis de région en région pour des journées d’étude, de démonstration, de technique. Notre répertoire s’élargit, les morceaux « fantaisie » figurent au programme des concours. L’harmonisation et le solfège sont travaillés pendant les répétitions d’hiver, un concours régional « fantaisie » a lieu au printemps en individuel. Cette activité nous conduit à participer à de nombreuses compétitions : Beaugency, Briare, Dreux et Châtillon sur Indre ; sur le plan régional : Troyes, Caen et Arcachon et en national Aurillac.
1958, André BOIS prend la direction de la Fanfare, remplacé en 1960 par René POIGNANT.
Malgré ces succès, l’effectif est difficile à maintenir, le recrutement des jeunes est peu important malgré la présence de plusieurs parents sur les rangs avec leurs garçons.
Pourquoi ? pour les jeunes : les études, d’autres activités différentes, la ville est proche ; pour les anciens : horaires dans le travail, etc…
Vers 1970-72, nous sommes contraints d’abandonner notre répertoire « fantaisie ». Les cérémonies et fêtes du pays sont les seules sorties de la Fanfare.
BB
Maintenant il n’y a plus rien, la page est tournée.
Il nous reste le souvenir de toute cette activité qui a porté bien haut
les couleurs de l’ALERTE.