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La république du centre

30/12/2015

La fille de Lucien Bois rend hommage à son père

Lucien Bois, le père de Marie-France Ligneau, a été cultivateur, vigneron, aviculteur, sapeur-pompier bénévole, maire adjoint, musicien pour l’église et président de l’Alerte Saint-Jean. © Moulin Olivier

Marie-France Ligneau est connue de nombreux Stéoruellans. D’abord comme vendeuse de fruits et légumes aux marchés des Dix-Arpents et de la Madeleine, puis comme présidente de l’Association familiale. Mais son père aura aussi apporté sa pierre à la commune.

Et pour l’en féliciter, la municipalité a nommé une rue à son nom en 2003 ( parallèle à la tangentielle, derrière le restaurant Pédra Alta). Il s’agissait de marquer la mémoire de cet habitant au parcours peu commun. Lucien Bois est né à Saint-Jean-de-la-Ruelle en 1903 et a été marié à Élisabeth Rivière, avec laquelle il a eu 5 enfants.

Dans ses jeunes années, il eut l’idée, avec l’aide de sa tante et de son père, de démarrer, en marge de la polyculture, un élevage avicole.

Un vase du président de la République

De ses nombreuses participations aux salons avicoles, il remporta de nombreux prix, trophées, plaques et médailles, pour la qualité des sujets présentés. Il s’est notamment vu remettre un vase de Sèvres du président de la République. « Papa était quelqu’un qui allait de l’avant. Il a été un précurseur sur beaucoup de méthodes d’agricultures. Par exemple, il a été le premier à avoir un motoculteur sur la commune », raconte Marie-France.

Mais ce n’était pas les seules cordes à son arc. « Il était aussi musicien et jouait de l’harmonium à l’église, et du clairon et du tambour dans l’orchestre de l’Alerte Saint-Jean. Il faisait aussi du tir à l’Alerte et est devenu champion départemental. Il en a été président de 1940 à 1961. Sans oublier non plus qu’il était sapeur-pompier bénévole », poursuit-elle.

L’homme, désireux de s’investir pour la commune, et ne donnant aucune limite à sa vision, fut élu sous les mandats des maires Marchand, Poulin et Creiche. « C’était un homme qui voyait l’avenir, souligne sa fille. Son engagement est probablement ce qui m’a donné envie de m’investir dans l’Association familiale. » Tel père, telle fille.

Source : La République du Centre : Saint-Jean-de-la-Ruelle